Comparaison entre les classes d'état écologique 2015 et 2019 en Grand Est
L’Union européenne a fixé à ses états membres l’objectif de préserver et d’améliorer l’état des eaux superficielles.
La définition de cet état et son suivi sont établis par la Directive cadre sur l’eau (DCE) 2000/60/CE du 23 octobre 2000 et la réglementation française associée, notamment l’arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface.
Les masses d’eau superficielles sont qualifiées par l’état écologique et l'état chimique :
- l’état écologique , constitué essentiellement de l’état biologique et la physico-chimie (paramètres « généraux » comme l’oxygène dissous, les nutriments... et polluants spécifiques dangereux).
- l’état chimique, déterminé par le respect des normes de qualité environnementale (NQE) fixées pour les substances dites «prioritaires» (métaux lourds, pesticides...), ayant un impact sur la santé humaine et l’environnement.
Concernant l'état chimique, il s'agit de l'état chimique sans ubiquistes. Les substances dites "ubiquistes" sont des composés chimiques émis par les activités humaines, à caractère persistant, bioaccumulables et toxiques, présentes dans les milieux aquatiques à des concentrations supérieures aux normes de qualité environnementale. De ce fait, elles dégradent régulièrement l’état des masses d’eau et masquent les progrès accomplis par ailleurs. Les substances considérées comme ubiquistes sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques(HAP), le tributylétain, le diphénylétherbromé et le mercure.
La préparation du troisième et dernier Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et du Programme de Mesures (PDM), a été engagée dès 2018 avec le nouvel état des masses d’eau.
En Grand-Est, les 3 grands bassins hydrographiques présents sur le territoire de la région (Rhin-Meuse, Seine-Normandie et Rhône-Méditerranée) ont réalisé ces travaux d’actualisation.
Les objectifs de l’état des lieux sont :
informer le public et les acteurs du bassin sur l’état des masses d’eau ;
connaître l’évolution et le niveau des pressions et des impacts issus des activités humaines ;
identifier les masses d’eau sur lesquelles il existe un risque de non atteinte des objectifs environnementaux (RNAOE) en 2027 ;
programmer sur ces bassins versants « à problème » des actions de reconquête de la qualité des eaux au travers du programme de mesures (PDM) ; cette analyse est menée sur l’ensemble des masses d’eau par chacune des agences de l’eau et des DREAL de bassin.
Pour des données et métadonnées plus complètes sur les résultats de l’état des lieux, il est nécessaire de se reporter aux informations disponibles sur les sites internet des 3 agences de l’eau présentes sur le territoire de la région.
Agence de l'Eau Seine-Normandie :
http://www.eau-seine-normandie.fr/domaines-d-action/sdage/etat-des-lieux
Agence de l'Eau Rhin-Meuse :
http://cdi.eau-rhin-meuse.fr/Record.htm?record=19336735124911549179
Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée :
https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/sdage2022/etapes-delaboration-du-sdage-2022-2027